LES PLAQUETTES DE FREIN QUAD, MOTO ET SSV

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LES PLAQUETTES DE FREIN QUAD, MOTO ET SSV

Lorsqu’un pilote de moto ou de quad appuie sur la pédale de frein arrière et presse le levier de frein avant pour ralentir, c’est tout un mécanisme qui se met en marche pour faire baisser votre vitesse ! 

Pourquoi remplacer les plaquettes de frein ?


Il est essentiel de veiller au bon entretien des plaquettes en assurant un contrôle régulier et en les changeant lorsqu’elles commencent à décliner. Si les plaquettes ne sont pas remplacées à temps le freinage ne se fera plus dans des conditions optimales. Les distances de freinage seront plus longues et cela peut aussi engendrer des pertes de contrôle du véhicule. Pour assurer la sécurité il est donc impérial de changer les plaquettes dès que les premiers signes d’alerte se font sentir.

Les signes d’usure des plaquettes de frein :

 

  • L'epaisseur de la plaquette
  • Des vibrations plus ou moins intenses 
  • Des bruits : grincement ou frottement
  • Des secousses ou des à-coups
  • Des freins qui chauffent (odeurs)
  • Des distances de freinage plus longues
  • Une pédale trop dure ou trop molle
  • Un levier trop dur ou trop mou. L’épaisseur de la garniture a une incidence sur la course du levier, qui peut être compensée en jouant sur le niveau de liquide de frein.

 

L' usure varie d’un véhicule à l’autre en fonction du style de conduite mais aussi des conditions extérieures. En utilisation cross il faudra plus souvent chenger de plaquette qu'en utilisation enduro ou route.

Dès que l’épaisseur de la garniture diminue et atteint la limite minimale imposée par les normes du constructeur, les plaquettes doivent être remplacées.

Un bon freinage est fondamental en termes de sécurité ; normal de chercher à l’optimiser en se chargeant soi-même de ses plaquettes. Attention, toutefois, à choisir un modèle adapté à sa conduite et à la qualité de ses disques.

 

 

 

 

LES 3 TYPES DE PLAQUETTES POUR LES QUADS, SSV & MOTOCROSS  :


LA SINTER :


L’atout des Sinter réside dans leur résistance aux fortes sollicitations, cette caractéristique les rend idéales pour les disciplines telles que le cross et l'enduro ( quad ou moto ). Elles résistent aux conditions les plus extrêmes. Grace à leur processus de fabrication qui consiste à fritter des particules métalliques sous chaleur et pression qui forment un matériau fritté très résistant.
Les plaquettes de frein métalliques (SINTER) procurent un coefficient de friction stable et résistent particulièrement aux fortes chaleurs jusqu’à 600 °C à la pluie et à la boue.
Les sinter offriront un freinage plus puissant, plus progressif, plus precis et possédent une plage d’utilisation plus large.
Avant de monter du métal fritté, il faut s’assurer que vos disques le supportent bien sous peine d’entamer leur surface. Les disques en fonte supportent mal les plaquettes en métal (fritté SINTER). Les plaquettes de frein métalliques usent plus rapidement les disques de frein.


L'ORGANIQUE :


Pour une utilisation standard, deplacement sur route et rando, l’organique convient. Idéal pour les disques en fonte. Elles sont faites à partir de fibres aramides et de matériaux isolants liés entre eux par de la résine. les plaquettes de frein organiques usent moins le disque de frein, sont plus silencieuses et produisent moins de poussière.
Elles s’usent plus rapidement et ne supportent pas aussi bien la chaleur. Dès qu’elles atteignent la tolérance de température maximale, elles perdent rapidement de leur coefficient de friction. Elles résistent mal à l’humidité et à la boue et peuvent former une couche sur la surface, diminuant les capacités de freinage.


LE KEVLAR :


Selon le pourcentage de Kevlar, elles ne deviennent efficaces qu’à partir d’une température de 150 à 200 °C. En clair, elles seront le plus souvent moins efficaces (et plus dangereuses) que de simples organiques.
Pour faire le meilleur choix en matière de plaquettes de frein, fiez-vous à l’utilisation que vous faites de votre moto, votre quad ou votre SSV.

 

Nos conseils pour le démontage :


- Enlevez un peu de liquide de frein du bocal à l'aide d' une petite seringue, car lors du remontage le niveau va remonter et risque de déborder du bocal.
- Démontage de l’étrier : il suffit de démonter les vis de fixation et en manipulant un peu, on arrive à le sortir du disque.
- Retirer les axes qui maintiennent les plaquettes en place. Selon le modèle, ces axes seront vissés ou bridés par des goupilles, démonter les axes et retirer les plaquettes.
- Replacer les plaquettes sans les axes et faire levier avec un tournevis par exemple pour faire rentrer les pistons.
- Nettoyez si necessaire la surface du piston en contact avec le joint d’étanchéité avec du nettoyant pour.
- Rentrez complètement le piston pour pouvoir insérer l’étrier sur le disque car les plaquettes neuves auront une épaisseur supérieure aux anciennes.

Nos conseils pour le  remontage :


- Placez les plaquettes neuves et les plaques de protection comme les anciennes pièces l'étaient.
- Remontez les axes soigneusement.
- Nettoyez l'ensemble des pièces avec du nettoyant frein et remettez en place l’étrier puis refixez le.
- Actionnez le levier de frein pour remettre en place les plaquettes contre le disque.
- Faites le niveau de liquide de frein